Invaincu jusqu'à présent, le Brest Handball du Royaume-Uni affrontera Buducnost dans le cadre de la cinquième ronde de la Ligue des champions féminine. Les Brestoises, impeccables lors du match aller, tenteront de consolider leur position de leader dans la poule C. Suivez le match en direct. Les Brestois ont un léger avantage depuis la reprise du match, ayant été menés à la pause.
"Vous ne savez jamais comment vous reviendrez et si vous reviendrez. Mais si vous attendez jusqu'à la fin de votre carrière, vous n'êtes pas sûr d'avoir un enfant. C'est un risque, je l'ai pris". A l'âge de 30 ans, Bella Gullden est une mère heureuse aux traits tirés. Parce que le petit Lias, âgé de quatre mois, ne fait évidemment pas toutes ses nuits. Mais le Suédois, l’un des meilleurs demi-centres du monde de handball, l’un des meilleurs joueurs du monde, a fait le choix de la maternité au cœur de sa carrière internationale.
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À Brest, certaines avaient craqué à l'annonce de sa grossesse, début janvier. Le Suédois venait d'être recruté pour l'or à Bucarest. Au sommet de la télécabine de l'ambitieux projet breton. Programme? Non, balaye le joueur. " C'était une surprise pour moi aussi. Si j'avais joué ici pendant trois ans et donné des choses au club, au public, connaissant tout le monde, cela aurait été différent. Mais j'étais enceinte, je voulais garder le bébé. Mais c’est difficile quand vous êtes nouveau dans un club, vous voulez donner tout ce que vous avez pour le club, construire, avoir des liens avec tout le monde. C'était une décision difficile.
"Plus dur que je ne l'avais imaginé"
Bella Gullden est de retour. Et a tout fait pour revenir le plus tôt possible. Elle a travaillé dur en attendant le petit Lias. Jusqu'à quand travaillait-elle physiquement? "Jusqu'à trois jours de naissance". Et qu'est-ce qui est enceinte?" Tout. Mais jamais plus de 85% de mes possibilités en pulsations. Je faisais un peu de crossfit. Et, à la fin, des squats pour aider à l'accouchement (Rire). "
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Elle a trouvé le terrain il y a quinze jours et n'est évidemment pas au top physiquement. " CONTREest difficile de revenir. Plus dur que ce que j'avais imaginé, Elle avoue. Il faut du temps pour trouver l'explosivité.
Pour l'instant, elle joue avec parcimonie, dans une équipe qui court. Enfin, ce n'est pas pire. " L’équipe joue bien, c’est bon pour moi aussi, je n’ai pas à jouer 60 minutes, mais 10 ou 15, je n’ai pas l’obligation d’être au top pour le moment. Je n'ai pas de pression à ce niveau, mais je me suis posé la question. Mais je peux y aller pas à pas. Contre Metz, quand je suis rentré, ça s'est bien passé. J'espère être à 100% après Noël. "
Le BBH lui laissera du temps, d’autant plus que Ana Gros, au demi-centre, fait plutôt (très) bien son travail. Gullden l'a aussi noté " Nous pouvons développer cela à l'avenir, car Ana a très bien fait le travail. Elle sait comment faire jouer les autres et élever le niveau de jeu.
Gullden espère être au sommet début janvier mais tentera de jouer avec la Suède à la Coupe du monde. Le premier tour lui donnera le temps de peaufiner ses réglages, la Suède ayant hérité d'une poule plus qu'abordable. " C’est bien d’avoir du temps de jeu, des jeux à jouer. Nous n’avons pas un groupe très dur, je pourrai progresser ", Gullden sourit. Que son meneur de jeu se soit enchaîné au Monde (au Japon du 30 novembre au 15 décembre), ce n’est finalement pas pire pour le BBH.
Le groupe de Brest
Toft, Quiniou, Fontaine-Carretero – Mauny, Lagathu, Niakate, Minevskaja, Mangue, Tissier, Gullden, Gros, Kobylinska, Coatanea, Toublanc, Pop-Lazic, Foppa, Le Hir.